Publié dans Société

Affrontement intercommunautaire - Six personnes succombent !

Publié le dimanche, 05 février 2023



Un violent affrontement a endeuillé le District d’Amboasary-Sud, samedi soir dernier. Là, deux groupes d'individus opposés, issus du fokontany d'Emitray et d'Esira Besakoakely, armés de lances et de machettes, ont fait un brutal face-à-face. Ce sanglant bras-de-fer aurait duré plus d'une heure, et ses conséquences furent très lourdes : six protagonistes des deux camps ont perdu la vie tandis qu'une dizaine d'autres ont été blessés. Ce sont les combattants originaires d'Esira qui ont essuyé les pertes les plus sévères en termes de vie humaine. Les belligérants en étaient venus jusqu'à mettre le feu sur les habitations des deux quartiers opposés. Bilan : 11 maisons furent réduites en flammes.
Pour l'heure, une question de règlement de compte a été évoquée comme ayant été à l'origine du conflit. Il s’agit d’un règlement de compte en lien avec un meurtre, selon une source locale. Et les habitants d'Esira auraient accusé ceux d'Emitray d'avoir perpétré l'assassinat. De leur côté, les Forces de défense et de sécurité ont dû se déployer rapidement sur place pour s'interposer. Leur intervention a permis de faire baisser d’un cran l'accrochage sans qu'elle n'ait pour autant permis de dissiper totalement les vives tensions qui font s'entredéchirer les deux groupes en hostilité. Certes, des pourparlers ont été entamés. Mais cela n'a pas permis de réconcilier les belligérants. Même constat d'impuissance chez d'autres entités qui se sont proposé comme médiateurs tels que les chefs fokontany, les « kalony » et autres « Jado ». Même fiasco dans les efforts menés par les maires des localités concernées pour un apaisement. A preuve, les deux parties rivales auraient juré de déclencher encore les hostilités.
De guerre lasse, les élus locaux, à savoir le gouverneur, les conseillers municipaux, les députés de la Région, et enfin le chef de l’Organe mixte de conception ou OMC local, ont convoqué une réunion d'urgence pour étudier une résolution, et cela afin de tenter de mettre un terme à ce conflit meurtrier.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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